Alimentation émotionnelle : les bienfaits des plantes adaptogènes

Qu’est-ce que l’alimentation émotionnelle ?

Manger est au départ un besoin physiologique : le corps a besoin d’énergie et de nutriments, il déclenche la faim, nous mangeons et arrêtons quand nous sommes rassasiés. Or, manger active aussi la sécrétion d’hormones du plaisir, qui contribuent directement à la satiété. Manger peut donc devenir (au même titre que la cigarette, l’alcool, le sport…) un moyen comme un autre de tamponner ses émotions.

Aussi appelé stress eating, l’alimentation émotionnelle consiste à moduler ce que l’on mange en fonction de notre état émotionnel. Manger devient alors un moyen conscient ou inconscient de se couper d’une émotion désagréable : stress, culpabilité, ennui, solitude… 

chocolat

Il est normal de manger pour se faire plaisir ou pour partager une part de gâteau entre amis. Mais quand cela devient systématique ou engendré par une posture de peur (fuite d’une émotion désagréable), l’alimentation émotionnelle devient une souffrance psychologique et physique. Le corps perd ses repères de faim et de satiété. Nous ne savons plus pourquoi nous mangeons, nous n’entendons plus les signaux que le corps envoie. Ce phénomène de « surmentalisation » autour de la nourriture (anxiété, stress, contrôle) brouille les signaux jusqu’à ne plus pouvoir savourer une bouchée en pleine conscience, ne plus pouvoir profiter simplement du moment présent.

Les troubles du comportement alimentaire couvrent un très large spectre. On retiendra principalement les catégories suivantes qui peuvent être caractérisées (correspondant à des critères médicaux et psychologiques) ou aytpiques (caractéristiques présentes mais exprimées différemment ou moins souvent) : l’anorexie, l’orthorexie, la boulimie et l’hyperphagie.

Conséquences possibles de l’alimentation émotionnelle

  • Baisse de l’estime de soi et de la confiance en soi
  • Perte de sociabilité, crainte du regard des autres
  • Troubles de la sécrétion de neurotransmetteurs (dopamine, sérotonine notamment)
  • Stress organique : inflammation, ballonnements…
  • Déséquilibre de la flore intestinale, syndrome de l’intestin poreux
  • Déminéralisation, fatigue
  • Insomnie, réveils nocturnes, impression d’un sommeil non réparateur
  • Prise de poids et éventuelles maladies métaboliques : hypertension, diabète…

La prise en charge multidisciplinaire est généralement la plus efficace. Après le diagnostic et la mise en place d’un suivi psychologique, les médecines alternatives sont conseillées pour s’entourer d’une équipe de professionnels spécialisée dans l’accompagnement des troubles du comportement alimentaire : naturopathie, massages, sophrologie…

Enfin, les plantes adaptogènes font elles aussi partie de cette équipe de choc capable de nous épauler dans l’alimentation émotionnelle, nous allons tout de suite voir pourquoi.

Vous avez dit adaptogène ?

Une plante adaptogène aide l’organisme à s’adapter au stress en équilibrant les différents curseurs : plus d’énergie, moins de stress, plus d’immunité, plus de sérénité, etc. Les résultats sont propres à chacun :  nous n’avons pas besoin des mêmes « réglages » au même moment. C’est ce qui rend les plantes adaptogènes si précieuses pour notre santé mentale. 

Quelques plantes adaptogènes couramment utilisées

Les bienfaits des plantes adaptogènes dans l’alimentation émotionnelle : grignotage, boulimie, hyperphagie, orthorexie…

Baisser le stress et les pulsions alimentaires avec le Griffonia (Griffonia Simplicifolia)

Cette plante nous vient tout droit du continent africain. Le griffonia est naturellement concentré en 5-http (5-hydroxytryptophane), un précurseur de la sérotonine. Baisse de moral, troubles du sommeil ou pulsions sucrées chroniques en fin de journée peuvent être des indices à prendre en compte pour diagnostiquer une carence en sérotonine. Un bilan des neurotransmetteurs avec une simple analyse d’urine permet d’en avoir le cœur net.

Le griffonia aurait également une action bénéfique sur la régulation de l’appétit : il augmente la sensation de satiété et le retour au calme grâce à l’augmentation du taux de sérotonine dans le cerveau.

En 1988, une étude a traité des personnes déprimées avec 100 mg de 5-HTP trois fois par jour. Menée en double aveugle, elle a montré que les patients déprimés sous 5-HTP ont bénéficié d’une amélioration de l’humeur équivalente à la prise d’antidépresseurs traditionnels.

Contre-indication : la prise de griffonia est contre-indiquée aux personnes présentant un excès de sérotonine, aux femmes enceintes, aux personnes épileptiques, aux personnes prenant des bêta-bloquants ou des IRS (inhibiteurs de la recapture de la sérotonine).

Gérer une période de surmenage avec le Ginseng (Panax ginseng)

Aussi appelé ginseng coréen, le ginseng originaire d’Asie est un adaptogène incontournable.

Il est idéal pour soutenir l’organisme en cas de fatigues, de faiblesse ou de surmenage. Il permet de tenir le rythme et de garder le cap : capacités intellectuelles, résistance immunitaire... Il est parfaitement indiqué pour les personnes convalescentes.

On pensera aussi au ginseng pour redonner un coup de fouet à une libido en berne : ménopause, troubles fonctionnels… C’est d’ailleurs ce qui fait la renommée de cette plante en Médecine Traditionnelle Chinoise.

Contre-indication : la consommation de ginseng est contre-indiquée aux personnes présentant de l’hypertension et demande un suivi médical très encadré en cas de diabète.

Réduire l’anxiété généralisée avec la Rhodiola (Rhodiola rosea)

La rhodiola, ou rhodiole, est indiquée pour traiter l’anxiété chronique. Elle favorise l’augmentation de la sécrétion des neurotransmetteurs dopamine et sérotonine et améliore ainsi la réponse émotionnelle (et ses conséquences sur l’alimentation émotionnelle). Ses deux principaux actifs, la rosavine et la salidroside, agissent directement sur la baisse du niveau de cortisol sanguin. Bref, l’inflammation de l’organisme redescend, les pensées s’apaisent, le mental se relâche enfin.

Une étude russe a démontré que la prise simultanée de rhodiole en même temps qu’un traitement antidépresseurs améliorait les résultats de ce dernier tout en réduisant considérablement les effets indésirables ressentis.

Contre-indications : la consommation de rhodiola est déconseillée en fin de journée. En cas d’agitation, il conviendra de diminuer le dosage. Elle est également déconseillée aux femmes enceintes et aux personnes atteintes de psychoses maniaco-dépressives.

Equilibrer l’humeur avec le Safran (Crocus sativus L.)

Les troubles du comportement alimentaire peuvent entraîner des idées noires et une sensation de perte de contrôle. Comment retrouver le moral ? On connaît les vertus gastronomiques du safran mais on parle moins de ses immenses bienfaits sur la santé mentale : angoisses, stress chronique, déprime…

safranSans aucun effet secondaire, le safran agit sur les dépressions légères à modérées grâce à son actif, le safranale. Il peut être pris en même temps que des antidépresseurs, ce qui en fait une plante complémentaire de choix.

Par ailleurs, il aurait également une action sur notre capacité de mémorisation.

Retrouver de l’énergie avec l’Ashwaganda (Whitania somnifera)

C’est LA plante de l’énergie vitale en Ayurvéda.

Cette plante adaptogène nous vient tout droit de l’Inde où elle est utilisée depuis des millénaires en médecine ayurvédique. On pensera à l’Ashwaganda pour : la fatigue chronique (qui, dans le cadre de troubles du comportement alimentaire, peut s’expliquer par une alimentation déséquilibrée), une faiblesse musculaire ou pour la récupération musculaire, l’hypertension ou encore l’oxydation des cellules (vieillissement accéléré de l’organisme).

L’ashwaganda apaise la nervosité et l’agitation grâce à une action régulatrice du cortisol sanguin, l’hormone du stress. Comment ? Grâce à une action naturellement GABAergique. Cette action permettrait également d’agir en cas de fringales sucrées.

Contre-indication : la prise d’ashwaganda peut stimuler la thyroïde chez certaines personnes.

Soutenir l’immunité avec le Reishi (Ganoderma lucidum)

Traditionnellement utilisé en Chine, le « champignon de la longévité » a est très polyvalent.

Il renforce le système immunitaire, fortifie le système circulatoire et agit comme un anti-stress naturel. La prise de reishi permet d’augmenter la résistance au stress, souvent à l’origine de l’alimentation émotionnelle.

Le reishi aurait une action sur la régulation du cholestérol et la fluidité du sang tout en étant légèrement « détox ». Enfin, il stimulerait la synthèse des leucocytes tout en protégeant les cellules T, qui jouent un grand rôle pour notre immunité.

Enfin, c’est un antioxydant de choix pour l’organisme fatigué par le stress chronique et les crises d’alimentation émotionnelle, facteurs de l’accélération du vieillissement cellulaire.

Contre-indications : comme il stimule le système immunitaire, le reishi est déconseillé pour les personnes sous immunosuppresseurs, ayant une maladie auto-immune ou ayant reçu une greffe.

 

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